lundi 23 mars 2015

Lasagnes de Céleri rave

Une super recette partagée avec nous par Caroline, membre de notre ruche. Elle consiste à remplacer les pâtes par du céleri. Ca vous tente ? Mode d'emploi pour 2 personnes :


- 5-6 tranches d'un gros céleri rave
- 1L de bouillon de légumes
- 1 oignon
- 10 champignons de Paris
- 1 grosse carotte
- 100g de concentré de tomate
- 2 càc de sauce soja, tamari ou miso
- 1 càs de levure de bière
- 1 càc d'ail en poudre
- (optionnel) des épices : poivre, paprika, cumin, piment en poudre... ou des herbes : persil, herbes de Provence...
- (optionnel) de l'emmental, du parmesan ou du fromage de chèvre pour gratiner le tout ; ou un mélange de graines et noix mixées

Pour la béchamel :
- 4-5 càs bombées de farine de riz ou de blé complet
- 1/2L de lait végétal ou de vache
- sel, poivre, muscade

# Commencez par préparer la sauce tomate :
Faites revenir l'oignon émincé à feu moyen dans un peu d'huile de votre choix (olive, coco...). Ajoutez ici des épices et/ou des herbes si vous aimez vos plats un peu relevés (le cumin est particulièrement recommandé ici !).
Quand l'oignon est translucide, ajoutez la carotte coupée en tout petits dés, faites griller le tout, puis ajoutez une càs d'eau et baissez à feu doux.
Ajoutez les champignons émincés, mélangez bien, couvrez.

# Apprêtez maintenant vos "pâtes" de céleri :
Équarrissez votre racine de céleri pour en faire un cube grossier. Coupez 5-6 tranches les plus minces et régulières possibles de ce cube (elles doivent être entières, dans la mesure du possible). Éliminez les éventuels restes de peau avec un petit couteau.
Faites cuire vos pâtes de céleri dans du bouillon de légumes 3 à 6 minutes, selon leur épaisseur. Elles doivent être tendres, mais bien se tenir.
Égouttez-les, et réservez. Gardez aussi le bouillon.

# Revenons à la sauce tomate...
Ajoutez tous les ingrédients restants sauf le fromage, ainsi qu'une ou deux bonnes louches de bouillon, pour délayer le concentré de tomate. Attention, si votre bouillon est salé, ne rajoutez pas de sel dans la préparation !
Couvrez, et laissez mijoter un bon quart d'heure, ou jusqu'à ce que la sauce tomate ait l'épaisseur désirée.

# La béchamel, maintenant !
Si vous avez votre recette favorite, utilisez-la. Pour une version moins grasse, essayez de supprimer le beurre : ça marche tout aussi bien, et c'est toujours aussi onctueux. La béchamel peut être végétalienne (en utilisant du lait végétal) et sans gluten (en remplaçant la farine de blé par de la farine de riz).
Pour ceux qui n'ont jamais fait de béchamel : dans une petite casserole, hors du feu, mélangez bien la farine et le lait avec un fouet pour défaire les grumeaux. Assaisonnez (sel, poivre, muscade). Mettez à chauffer à feu moyen, remuez très régulièrement jusqu'à ce que la sauce ait atteint l'épaisseur désirée. Coupez le feu et réservez avec un couvercle pour éviter que la sauce ne s'assèche trop (si la sauce est trop épaisse, rallongez-la au bouillon de légumes).

# Le montage des lasagnes :
Préchauffez votre four à 200°C en mode grill.
Remplissez le fond d'un petit moule à gratin d'une couche de pâtes de céleri ; n'hésitez pas à les redécouper pour qu'elles couvrent toute la surface sans se chevaucher. Ajoutez une couche de sauce tomate, puis une couche de béchamel. Répétez l'opération.
Ajoutez une dernière couche de pâtes de céleri, puis ce qu'il vous reste de béchamel. Vous pouvez faire griller le tout tel quel au four en mode grill pendant une dizaine de minutes, ou ajouter votre fromage préféré ou un mélange de graines mixées pour plus de croustillant.



mardi 10 mars 2015

C'est le printemps à Millery !

Yves des jardins de la Pêchette nous raconte comment il lutte contre le psylle, ravageur redouté des arbres fruitiers.


Le soleil revient dans nos vergers ,et avec lui la nature se réveille… Et notamment dans nos poiriers un petit insecte : le psylle.
Les psylles sont des insectes « piqueurs-suceurs », ressemblant à de très petites cigales ; très prolifiques, qui rejettent du miellat.
Les premières pontes arrivent en février, dès les premiers beaux jours. Les femelles peuvent pondre de 200 à 600 œufs, et on compte entre quatre et six générations selon les régions. De quoi envahir rapidement nos poiriers, si les conditions sont favorables...
Les poiriers sont affaiblis par les prélèvements de sève des larves de psylles présentes en grand nombre sur les jeunes rameaux ou sur les feuilles. Leurs piqûres entravent la croissance de l'arbre et réduisent les récoltes. Le miellat excrété par les larves provoque des brûlures et le développement de fumagine, champignon noirâtre qui réduit la photosynthèse, tache les fruits et entraîne des chutes de feuilles dès le mois d'août.
Pour éviter le retour des psylles, nous pulvérisons sur les arbres, en février, avant les pontes, une argile calcinée très blanche, la kaolinite. Il semble que les femelles, perturbées par la couleur blanche de l'écorce, ne reconnaissent plus leurs arbres préférés et s'en aillent pondre ailleurs.
Si le temps se remet à la grisaille, les champs de poiriers prennent une teinte de « fin du monde apocalyptique » qui a de quoi surprendre le promeneur. Mais n’ayez crainte même si nous donnons à la nature un aspect lunaire, il n’y a là qu’une méthode de lutte naturelle.

lundi 2 mars 2015

Planning mars-avril de présence des producteurs

Ce planning peut-être soumis à modifications.

Erratum : Le Baumas (confiture de châtaigne d'Ardèche) ne sera pas présent le 16 avril mais le 9 ainsi que le 30 avril.

Quand les abeilles rencontrent les chevreaux

Samedi 28 février, une quinzaine de membres de notre ruche sont partis à la découverte du travail de nos producteurs. Au programme : visite de la ferme de la Coline Caprine par nos chevriers Frédéric et Perrine puis du fournil de Paul, notre boulanger.

Nous avons donc roulé jusque dans les Monts du Lyonnais, direction Aveize puis Longessaigne.

La matinée a été consacrée à la rencontre avec les biquettes et à la visite de la fromagerie. La période de tarissement prenant fin, les chevreaux de quelques semaines étaient là pour nous accueillir !
Nous avons aussi découvert les techniques exigeantes mises en oeuvre pour la fabrication des fromages de chèvres. Un savoir-faire que nous a fait découvrir Perrine.
On a aussi rencontré Mari la responsable de la ruche de Perrache ainsi que des membres de sa ruche, ça bourdonne aussi là bas :)








Suite à ce grand bol d'air, nous sommes allés à Longessaigne ou nous avons été accueillis par notre boulanger et sa délicieuse pizza végétarienne. La convivialité était au rendez-vous : chacun avait confectionné un petit quelque chose pour le déjeuner afin de partager avec les autres.
Nous avons découvert le savoir-faire de Paul : travail manuel, cuisson au feu de bois, confection du pain avec uniquement des ingrédients biologiques. Il nous a aussi fait part des valeurs qui lui sont chères.






Journée très enrichissante qui a permis aux membres d'échanger sur les produits de la ruche, de comprendre les motivations et la passion de nos producteurs mais aussi les contraintes et les difficultés qu'ils rencontrent.

On a aussi pu prendre le temps de se rencontrer et d'échanger entre membres de la ruche et on s'est dit qu'on devrait mettre plus de moments comme ceux là en place.

Conclusion : A quand la prochaine ?!